Fin d’année scolaire : maman Jeruel renvoie ses bouts de chou en vacances sous la protection divine

Les enfants de la crèche, du Centre d’éveil et d’éducation préscolaire et primaire Jeruel sont en vacances depuis ce 1^er juin 2024. Handicapée physique, Anne Joie Zongo épouse Bationo n’a pas de mots pour justifier son amour pour les enfants. Malgré son handicap, cette comptable de profession avec l’aide de son époux (laborantin), a depuis 2018, créé cet établissement qui fait aujourd’hui la fierté des populations de Koudougou. En cette fin d’année scolaire, enfants, parents et enseignants ont communié à travers une cérémonie d’aurevoir.

« Accessibilité aux services du bien-être pour tous, l’éducation et la santé », tel est le slogan de l’établissement Jeruel situé en plein cœur de la ville de Koudougou dans la cité du cavalier rouge. Ce samedi matin, enfants, personnel enseignant et parents ce sont mis plein les yeux. Des enfants qui ne se sont pas fait prier pour libérer leur génie en termes de créativité éducative et artistique. Ballet, sketch, activités pédagogiques, prestations en play-back étaient au menu pour le bonheur de tous.

La particularité de cette cérémonie de fin d’année est le fait que Anne Joie Bationo renvoie collaborateurs et enfants en vacances sous la protection divine. En effet, Jeruel signifie « sous la protection de Dieu » en Hébreux. Pour dame Bationo, « tout est grâce et rien ne passe pour moi avant Dieu. J’ai un amour profond pour les enfants et c’est Dieu seul qui peut les protéger. »

De tous les témoignages, il ressort que l’enseignement et l’encadrement des enfants dans cet établissement est l’un des meilleurs dans la ville. A ce propos, Louis Zoma, encadreur pédagogique au nom du Chef de la circonscription scolaire, a invité l’Etat burkinabè et les partenaires techniques et financiers à avoir un regard bienveillant sur le travail qu’abat cette dame.

Pour le parrain de cette cérémonie, Maxime Zongo, par ailleurs frère ainé de dame Zongo, il n’y a aucune raison à ne pas répondre à une telle sollicitude : « Je le ferai autant que je peux parce que c’est une action noble. »

Quelques témoignages