Lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme : la société civile burkinabè à l’école du Rame

Des acteurs de la société civile burkinabè ont été renforcés en capacité par le Réseau accès aux médicaments essentiels (Rame) sur la communication stratégique et le plaidoyer dans la lutte contre le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme. C’était au cours d’un atelier ce mercredi 16 octobre 2024 à Ouagadougou.

Des représentants d’organisations communautaires, des activistes de la santé et des partenaires techniques et financiers se sont retrouvés pour discuter des actions de communication et de plaidoyer en faveur de la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme sur le terrain. L’objectifs du Réseau accès aux médicaments essentiels (Rame) est de renforcer les capacités des acteurs de la société civile burkinabè sur la communication stratégique et le plaidoyer en faveur de la lutte contre ces maladies.

Pour le Rame, « il est essentiel que la société civile soit outillée pour faire face aux défis de la lutte, car elle est au cœur de la réponse communautaire. » Roukiatou Ouédraogo, coordinatrice de Speak Up Africa, a souligné lors de sa session sur les techniques de communication et de plaidoyer stratégique que : « le plaidoyer ne se limite pas à sensibiliser, mais qu’il s’agit d’un ensemble d’actions concrètes visant à influencer les politiques publiques et à créer des conditions favorables pour un impact durable. » Selon elle,un bon plaidoyer implique un ciblage précis des décideurs politiques, une communication efficace des enjeux liés à la santé publique et nécessite surtout une bonne planification.

Les participants ont également été outillés sur l’utilisation des réseaux sociaux dans la lutte contre les pandémies. Omar Nacoulma, membre du Rame, a démontré à travers des exemples déjà menés, comment ces plateformes permettent d’engager des discussions sur des questions de santé.

Les acteurs lors des travaux de réflexions, ont indiqué l’importance du Fonds mondial qui représente un acteur majeur dans la mobilisation des ressources auprès des bailleurs de fonds pour soutenir des programmes dans des pays fortement touchés par ces maladies. Les discussions ont aussi mis en lumière la nécessité de mener des actions de plaidoyer endogènes afin de garantir une réponse durable à la lutte.

Alors que les pandémies évoluent et que les contextes sociaux et politiques changent, les efforts conjugués de la société civile et des partenaires internationaux sont aujourd’hui plus que nécessaires pour venir à bout de ces pandémies majeures.

Farida Sawadogo

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