SAMAO 2023 : les lampions se sont éteints sur une note de satisfaction

La cérémonie de clôture de la Semaine des Activités Minières de l’Afrique de l’Ouest (SAMAO) est intervenue ce vendredi 29 septembre 2023 à Ouagadougou. Le ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières a procédé à la clôture de la 5ème édition, placée sous le signe de la résilience.
Partie pour être l’édition de la résilience, la SAMAO 2023 est un pari gagné pour les organisateurs de cette édition qui referme ses portes sur une note de satisfaction. En effet selon les propos du patron de l’édition, le Capitaine Ibrahim Traoré, chef de l’Etat, par la voix du ministre des Mines « en organisant cette cinquième édition, le Burkina Faso voudrait montrer sa résilience aux yeux du monde entier, particulièrement aux investisseurs nationaux et internationaux. Je n’ai aucun doute sur l’atteinte des objectifs escomptés de cette édition. »
Au cours de la cérémonie de clôture, le rapporteur général a fait le bilan de l’organisation. A cet effet, il a souligné que « la SAMAO 2023 a été marquée par plusieurs actes à savoir des panels de haut niveau, des sessions ordinaires et techniques, l’animation des stands, les rencontres B2B, les cocktails des réseautages, la cérémonie de récompense et les excursions. » Ce sont au total deux panels, cinq sessions ordinaires et trois sessions techniques qui ont constitué le squelette de la synthèse des travaux.
Le ministre Simon Pierre Boussim qui a prononcé le discours de clôture a traduit ses remerciements à l’endroit des panélistes, communicateurs, invités et personnes de ressources dont la contributions multiples et multiformes ont permis des échanges francs et constructifs.
Au sortir des différentes communications des recommandations ont été faites au nombres desquelles : l’organisation des acteurs et le renforcement de leur capacité dans la fourniture des biens et services dans le secteur minier ; la mutualisation des forces et des efforts des pays africains pour un secteur minier rayonnant ; la création des champions africains de l’exploitation minière ; la création d’un fond de garantie d’appui à la sous-traitance minière ; l’appui des initiatives locales de sécurisation des sites miniers…
Pour une mise en œuvre des résolutions et des recommandations faites durant ces échanges, le président du Faso engage son ministre des Mines à prendre les dispositions nécessaires. La SAMAO a pris définitivement fin avec des excursions sur la mine Bombone Orezone et la carrière générale du Burkina.
Farida Sawadogo
SYNTHESE DES TRAVAUX DE LA CINQUIEME EDITION DE LA SEMAINE DES ACTIVITES MINIERES D’AFRIQUE DE L’OUEST (SAMAO)
MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES ………. | BURKINA FASO ………. Unité-Progrès-Justice | |
SECRETARIAT GENERAL ………. | ||
COMITE NATIONAL D’ORGANISATION DE LA SAMAO 2023 |
Septembre 2023
Du 28 au 30 septembre 2023 se sont déroulés à Ouagadougou, capitale du BURKINA FASO, les travaux des sessions de la cinquième édition de la Semaine des Activités Minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO).
Placée sous le thème : « Exploitation minière en Afrique : Quelle stratégie pour impacter les économies locales ?», la cinquième édition a été marquée par plusieurs actes, à savoir la cérémonie d’ouverture, les panels de haut niveau, les sessions ordinaires et techniques, l’animation des stands, les rencontres B2B, les cocktails de réseautage, la cérémonie de récompense et les excursions. En prélude de ceux-ci, d’autres activités ont été organisées du 26 au 27 par la Direction Générale des Carrières en collaboration avec le PNUD et le programme ACP-UE sur la thématique des minéraux du développement.
- DE LA CEREMONIE D’OUVERTURE
La cérémonie d’ouverture, présidée par SEM Apollinaire Joachimson KYELEM de TAMBELA, Premier Ministre, représentant Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la transition, chef de l’Etat a été ponctuée par trois (03) allocutions.
La première allocution a été prononcée par Monsieur Maurice KONATE Haut-commissaire de la province du Kadiogo, Président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou. Dans son mot de bienvenue, Monsieur KONATE a remercié le Gouvernement pour la tenue de cette 5ème édition de la SAMAO dans la ville de Ouagadougou, malgré le contexte sécuritaire difficile. En outre, il a, au nom de la délégation spéciale souhaité la bienvenue aux imminentes personnalités et à l’ensemble des participants à la SAMAO 2023. Dans son adresse, il a souligné l’importance que revêt le secteur minier pour les collectivités territoriales et la promotion du contenu local.
Pour lui, le Fonds Minier de Développement Local (FMDL), les taxes superficiaires et la patente constituent une source de financement substantiel pour les plans communaux de développement.
Il a clôturé son propos en souhaitant des échanges enrichissants et un plein succès aux travaux de la SAMAO.
Succédant à Monsieur KONATE, Monsieur Jean-Baptiste KABORE, Secrétaire Général du Ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières, Président du Comité National d’Organisation de la cinquième édition de la SAMAO a, à l’entame de son discours remercié Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Chef de l’Etat, pour avoir accepté de patronner la présente édition, toute chose qui traduit son engagement à faire du secteur minier, un important levier de développement durable de notre pays. Il a également adressé ses remerciements à l’ensemble des délégations et aux éminentes personnalités présentes à cette édition. Le Président du Comité d’Organisation s’est réjoui de la tenue de cette édition, après trois ans d’absence dû à la crise sanitaire et au contexte sécuritaire. Sa tenue, traduit, selon lui, la résilience du pays et du secteur minier en particulier. Pour terminer, il a remercié l’ensemble des acteurs et partenaires qui ont œuvré sans relâche pour l’organisation de la présente édition.
La dernière allocution qui était le message de son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Chef de l’Etat a été prononcée par Monsieur Simon-Pierre BOUSSIM, Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières du Burkina Faso.
Monsieur le Ministre a d’abord sollicité un Standing ovation pour nos forces combattantes.
Il a ensuite salué et remercié ses homologues ainsi que l’ensemble des délégations présentes à cette 5ème édition de la SAMAO.
Enfin, le Ministre a tenu à exprimer toute sa gratitude au Chef de l’Etat pour l’attention qu’il porte au secteur des mines et des carrières avant de prononcer le discours d’ouverture du Patron de la cérémonie.
Du message délivré, Monsieur le ministre a rappelé le thème de l’édition qui est « Exploitation minière en Afrique : quelle stratégie pour impacter le développement des économies locales ?», et les attentes du secteur qui devront en être formulées à la fin des assises.
Il a indiqué que ce thème interpelle à des réflexions et à des échanges approfondis devant aboutir à des stratégies et pratiques de développement durable qui prennent en compte les économies locales. Dans cette optique, des reformes sont déjà en cours au niveau de l’Administration des mines et des carrières, pour favoriser l’intégration du secteur extractif au reste de l’économie nationale, mais aussi pour accroitre la mobilisation des recettes au profit du budget de l’Etat.
Monsieur le Ministre a réitéré ses remerciements à l’ensemble des partenaires pour leur forte mobilisation qui a facilité la tenue de cette 5ème édition, traduisant ainsi à la fois la volonté du Gouvernement de rassurer l’ensemble des investisseurs et la résilience du Burkina Faso et de son secteur minier en particulier. Et ce, malgré le contexte sécuritaire difficile.
Avant de clore le discours de SEM le Chef de l’Etat, monsieur le ministre de l’Energie, des Mines et des carrières a tenu à exprimer la reconnaissance du Gouvernement du Burkina Faso à toutes les délégations amies présentes, aux sociétés minières et de carrières ainsi que leurs sous-traitants, aux éminents conférenciers, communicateurs, sponsors, à la presse, aux exposants, aux organisateurs et à tous les participants.
Au nom du Président de la Transition, Monsieur BOUSSIM a déclaré « ouverte », la cinquième Edition de la SAMAO.
- DES COMMUNICATIONS
Les travaux des sessions se sont déroulés en plénière avec pour modérateur général, monsieur Aimé Aristide ZONGO, ancien Ministre délégué chargé des mines et des carrières. Ce sont au total deux (02) panels, cinq (05) sessions ordinaires et trois (03) sessions techniques qui ont été développés.
Le panel de haut niveau a été modéré par Dr. Suzy NIKIEMA, directrice investissement durable de « International Institute for Sustainable Development » (IISD). Il a été animé par monsieur Simon-Pierre BOUSSIM, Ministre de l’énergie des mines et des carrières du Burkina Faso, Dr. Aboubakar NACANABO, Ministre de l’économie, des finances et de la prospective du Burkina Faso, Abdelkerim Mahamat Abdelkerim, Ministre des mines et de la géologie de la république du Tchad et le Directeur de Cabinet adjoint du ministre en charge des mines du Bénin.
Le Ministre chargé des mines du Burkina Faso a axé sa communication autour de l’impact du secteur minier sur le développement socio-économique du Burkina Faso. Il a passé en revue un certain nombre d’outils tels que le Fonds Minier de développement local, la politique du contenu local et la taxe superficiaire, en faisant ressortir leurs forces et faiblesses.
Le Ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective quant à lui, a présenté la contribution du secteur minier à l’économie. Il ressort de sa communication que le secteur minier a contribué au titre de l’année 2022 à plus de 500 milliards de francs CFA au budget de l’Etat, 2 800 milliards de recettes d’exportation, 10 000 emplois directs et 100 milliards au profit des communes. Cependant, ces différentes contributions sont à améliorer au vu des attentes des communautés.
A la suite des Ministres burkinabè, le ministre de la Géologie et des Mines du Tchad, Abdelkerim Mahamat ABDELKERIM a fait une rétrospective de l’exploitation des hydrocarbures de son pays et les perspectives pour le secteur minier encore embryonnaire.
Enfin, le Directeur de Cabinet Adjoint du Ministère de l’Eau et des Mines du Bénin a fait mention de l’existence d’un mécanisme de suivi des engagements pris par les Sociétés d’exploitation au Bénin. Il a cependant relevé la difficulté liée à la perception de la notion de contenu local par tous les acteurs.
La session 1 a porté sur «la politique du contenu local dans les pays africains » et a été modérée par monsieur BANGRAOGO Emile KABORE, Chef de la Division mines et hydrocarbures de la Commission de l’UEMOA.
La première communication a été assurée par Jean Baptiste KABORE, Secrétaire général du ministère de l’énergie, des mines et des carrières. Sa communication a porté sur « la politique du ministère en charge des mines en matière de contenu local ». Il a rappelé les réformes entreprises dans le secteur minier pour promouvoir un développement économique durable. Le communicateur s’est appesanti sur l’état des lieux du contenu local au Burkina Faso tout en faisant ressortir les contraintes, les défis à relever et les perspectives.
La deuxième communication, animée par monsieur Moussa GARBA de la Guinée, a porté sur « l’expérience de la Guinée en matière de contenu local ».
Il a partagé l’expérience de son pays en matière de politique du contenu local en mettant en exergue son ancrage juridique et institutionnel, ses instruments de mise en œuvre et ses insuffisances. Il a terminé par des recommandations.
La troisième communication a porté sur « l’initiative de la Chambre des mines dans la promotion du contenu local » et a été animée par monsieur Adama SORO président de la Chambre des mines du Burkina (CMB).
Dans son exposé, il a décliné les enjeux pour les fournisseurs, les entreprises et les Etats du Burkina Faso, du Ghana, et de la République de Côte d’Ivoire. Il s’est accentué sur les enjeux pour les fournisseurs locaux qui ont accès aux financements, aux appels d’offres et le renforcement des capacités. Il a présenté les différentes approches en matière de contenu local qui sont appliquées dans ces trois pays.
Monsieur Kalid KERE du Forum RSE a animé la quatrième communication qui a porté sur « la responsabilité sociale des entreprises et contenu local ».
Après avoir défini les concepts de RSE et contenu local, il a présenté les opportunités et les spécificités de la RSE dans le secteur minier. Il a terminé sa communication par un modèle RSE de sa structure.
La dernière communication a été livrée par monsieur Yves ZONGO, Président de l’Alliance burkinabè des fournisseurs des biens et services miniers (ABSM) et a porté sur « l’Etat des lieux de la fourniture locale des biens et équipements miniers au Burkina Faso ». Il a fait le point de la mise en œuvre de la fourniture locale dans les mines, tout en critiquant certaines pratiques.
La session 2 a traité « les questions sécuritaires : défis et enjeux du secteur minier Ouest africain » et a été modéré par monsieur Atiana Serge OULON, journaliste.
La première communication a été animé par Pierre Claver Konaté Directeur régional de la police des Hauts-bassins et a porté sur « l’environnement de la sécurisation de l’exploitation minière au Burkina Faso ».
Il a présenté la situation sécuritaire qui affecte le secteur minier de l’Afrique de l’ouest en général et celui du Burkina Faso en particulier.
Face à cette situation, la réponse de l’Etat consiste à l’encadrement de l’exploitation artisanale de l’or, la restructuration de l’armée et des forces paramilitaires et le renforcement de la gouvernance dans le secteur minier.
Quant aux sociétés minières, elles devraient appuyer l’Etat dans la gestion de la crise actuelle et dynamiser les cadres de concertation permanente avec les populations riveraines.
La deuxième communication a été assurée par Jean Serge HIEN, Directeur de la sécurité de IAM Gold Essakane SA. La communication a porté sur « Stratégie et rôle du secteur minier dans la lutte contre l’insécurité ».
Dans sa communication, il a fait ressortir que la sécurisation des sites miniers était assurée par des sociétés privées puis a connu une implication plus importante des FDS. Les acteurs miniers accompagnent les FDS dans leur mission de sécurisation des sites miniers.
La troisième communication, animée par le Commandant Yacouba SEYNOU, du service des renseignements de la Gendarmerie nationale, a porté sur « l’impact de l’insécurité dans les entreprises minières : enjeux et adaptations »
Après avoir fait un aperçu sur les risques qu’encourent les sites miniers dans le contexte de fragilité sécuritaire, il a présenté les enjeux et les défis des sociétés minières face à cette nouvelle donne.
Face à ces enjeux et défis, la stratégie protection au niveau du secteur minier se résume à une réduction à l’exposition aux risques et la réduction des impacts en cas de survenance.
La quatrième communication a été livrée par monsieur Abasse DERA, représentant des artisans miniers et a porté sur « les questions sécuritaires au niveau des EMAPE ».
Il a décrit les formes d’insécurité sur les sites miniers artisanaux, leurs conséquences sur l’orpaillage et les initiatives endogènes pour y faire face. Il a terminé en formulant des recommandations.
La cinquième et dernière communication a porté sur « Question sécuritaire : défis et enjeux du secteur minier ouest africain » et a été animé par le Commandant Phillipe DINDANE, Chef d’escadron de l’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASSIM).
Il a d’abord présenté l’ONASSIM et les différentes réformes entreprises pour son opérationnalisation. Ensuite, il a présenté la situation sécuritaire et les défis de la communauté ouest africaine.
Enfin, il s’est appesanti sur le cas du Burkina Faso où il a fait des suggestions pour l’amélioration de l’offre sécuritaire.
Le panel 2 a été modéré par monsieur KI Séka, ancien Directeur général des mines, de la géologie et des carrières. Il a été animé par monsieur Bassiri ZANGO, le Directeur de l’exploitation des mines artisanales et sémi-mécanisées monsieur Martial SAMA, la Coopération Suisse, représentée par monsieur Wilfried LOMPO.
Monsieur ZANGO, expert minier national a indiqué que l’impact de l’artisanat minier peut être reparti en deux types indissociables à savoir l’impact économique et de l’impact socio-économique.
Afin que le secteur soit un levier pour impacter les économies il a proposé des pistes de solutions.
Monsieur SAMA, Directeur de l’Exploitation Artisanale Minière et Semi-mécanisée (DEMAS) du Burkina Faso a fait ressortir l’importance de l’activité d’exploitation artisanale menée par des millions de burkinabè sur la vie socio-économique du pays. Malgré le dispositif réglementaire qui encadre le secteur, des efforts reste à faire pour améliorer sa rentabilité.
Monsieur LOMPO de la coopération Suisse, a souligné que l’impact du secteur de l’artisanat minier sur les économies est une réalité mais avec ses limites. Il a terminé par des pistes de solutions pour une amélioration de la rentabilité.
La session 3 a traité « de la problématique de la transformation des produits miniers en Afrique » et a été modérée par le Conseiller spécial du président de la transition en matière de mine Dr. Nicolas KAGAMBEGA.
La première communication a été donnée par monsieur Ouindlasida François OUEDRAOGO, elle a porté sur la transformation locale du magnèse de Tambao. Il a rappelé la genèse de la mine de TAMBAO et les opportunités d’industrialisation y relatives.
La deuxième communication, donnée par Mohamed KOUROUMA de la Guinée et a porté sur la transformation de la bauxite en alumine en Guinée. Il a passé en revue le potentiel minier et a relevé que la Guinée abrite plus du quart des réserves mondiales de bauxite. Il a aussi souligné la volonté de son pays de transformer de la bauxite sur place.
La troisième communication animée par monsieur Boureima OUEDRAOGO Directeur général du développement industriel (DGDI) du Burkina Faso a porté sur « la politique de transformation locale des produits miniers ».. Sa présentation a été articulé autour de quatre points notamment l’état des lieux du potentiel minier de l’Afrique et du Burkina Faso, état des lieux de la production minière, de la transformation des produits miniers et des réformes entreprises dans ce sens. Il a relevé que la suisse et la côte d’ivoire restent les pays de destination de l’or et du zinc produits au Burkina Faso. Il a souligné le caractère incitatif du Code des investissements du Burkina Faso pour les entreprises.
La session 4 a traité « de la valorisation des produits du sous-secteur des carrières » et a été modérée par monsieur Jean Alphonse SOME, ancien ministre des mines et des carrières.
Monsieur Abdoulaye SAMBARE, ancien Directeur général des carrières du Burkina Faso, a animé la première communication qui a porté sur les « Potentialités et valorisation possible des substances de carrières au Burkina Faso ». Il a fait ressortir l’existence de potentialités au Burkina. Cependant, les défis qui se posent au secteur sont la caractérisation et l’évaluation des gites découverts et l’accès au financement pour la valorisation.
La deuxième communication a été animé par le Spécialiste en minéraux du développement monsieur Lassina PAKOUN et a porté sur « La valorisation des produits du sous-secteur des carrières ». Il a mis en exergue l’existence d’opportunité de transformation et de valorisation des minéraux du développement. Il a indiqué la nécessite d’un changement fondamental de politique minière plaçant les minéraux du développement au cœur de l’industrialisation.
La troisième communication a porté sur « les briques en terre stabilisé » et a été animée par monsieur Ibrahim DJAGRA Spécialiste en la matière. Il a fait ressortir les opportunités en termes d’emploi, de richesse et d’écologie de ce domaine peu exploré.
Animée par monsieur Francis MIYAO, adjoint au président de la Commission des mines en charge de l’artisanat minier de la TANZANIE, la quatrième et dernière communication a porté sur « le développement de la filière sable et des produits des carrières ». Il a partagé l’expérience réussie de son pays sur la filière sable, fruit de la réforme politique et juridique qui a permis sa capitalisation.
La session 5 a été consacrée aux pays participants et aux sociétés minières et a été modérée par le Pr. NABA Séta, Enseignant chercheur à l’université Pr. Joseph KI ZERBO.
La première communication a été animée par monsieur Ignace DABONE, Directeur de recherche géologique et minière au Bureau des mines et de la géologie du Burkina et a porté sur « le plan minéral du Burkina ». Après avoir défini la notion de plan minéral, le communicateur a présenté les potentialités minières du pays. En conclusion, monsieur DABONE a relevé que la recherche géologique et minière au Burkina Faso est très diversifiée avec la mise en évidence de plusieurs indices.
La deuxième communication, animée par monsieur SADRACK DOBE, Directeur Général de la Géologie du Tchad, a porté sur « la potentialité en ressources minérales et les opportunités d’affaires au Tchad ». Le communicateur a donné un aperçu sur la situation géographique, le contexte géologique ainsi que les potentialités en ressources minérales de son pays. Il a aussi fait un focus sur la fiscalité et le cadre juridique du secteur miner de son pays, avant de terminer par la présentation de projets miniers.
La troisième communication a porté sur « la mine de Boungou de la Société SEMAFO Boungou SA » et a été animé par Alli KONSEIGA, Directeur Général du groupe Lilium mining. Le communicateur a fait une brève présentation de la société. Ensuite, il a présenté les défis auxquels la mine fait face. La mine fait preuve de résilience tout en déployant sa stratégie RSE.
La quatrième communication a porté sur « l’expérience du Groupe SALMA » présenté par monsieur Pascal DIENDIERE, Directeur général adjoint de SALAMA MINING SA. Après une brève présentation de la société, de l’ensemble de ses projets et les difficultés rencontrées, Il a également abordé la gestion des relations au niveau communautaires, environnemental et avec l’Administration.
Il importe de rappeler qu’avant la SAMAO, s’est déroulé du 26 au 27 septembre 2023, l’atelier pré-SAMAO de formation et de partage d’expériences sur le potentiel et les problématiques de développement du secteur des minéraux du développement organisé par la Direction Générale des carrières. Trois sessions ont également meublé cette activité. Il s’agit des sessions sur les défis et opportunités de la formalisation et de l’organisation du secteur des minéraux du développement, la formation des formateurs en environnement, communauté, santé et sécurité et la Session de formation des formateurs sur la valeur ajoutée aux minéraux du développement.
En outre, en marge des conférences – débats de la SAMAO, il a été organisé trois (03) sessions techniques qui ont traité d’aspects spécifiques notamment la transition énergétique en Afrique : minéraux verts et énergie renouvelable, géosciences et environnement/sciences et développement et la problématique de la réhabilitation des sites miniers.
Toutes les communications ont été suivies de débats enrichissants qui ont permis de mieux appréhender le thème de l’Edition 2023. Elles ont surtout permis de se projeter vers l’avenir en vue d’une meilleure intégration du secteur extractif à l’économie locale.
Les débats contradictoires, les échanges d’expériences et les diverses propositions, ont permis de faire les recommandations et les résolutions suivantes :
Recommandations à l’endroit de l’Administration minière
Recommandations à l’endroit des sociétés minières
Fait à Ouagadougou le 29 septembre 2023
Les participants